Cathédrale Saint-Germain de Rimouski. Un avenir en perspective
Nicolas Beaudry, Jean-René Thuot et Kurt Vignola, membres du Laboratoire d’archéologie et de patrimoine de l’Université du Québec à Rimouski
À Rimouski, la fermeture de la cathédrale a soulevé un vif débat. Des chercheurs du Laboratoire d’archéologie et de patrimoine de l’Université du Québec à Rimouski s’y sont invités, lançant un vaste chantier de réflexion sur ce bâtiment emblématique.
Début novembre 2014, le comité chargé de conseiller la fabrique Saint-Germain de Rimouski sur l’avenir de ses églises fait part de ses conclusions. Sans surprise, il recommande d’en fermer plusieurs pour rétablir la situation financière de la paroisse. La cathédrale Saint-Germain, ouverte au culte en 1862, est du nombre. Des expertises ont révélé quelques mois plus tôt la détérioration de ses maçonneries et de sa couverture. La fabrique ne pouvant assumer le coût de sa rénovation, le comité préconise sa fermeture au printemps suivant, après Pâques. Mais l’état du bâtiment suscite rapidement l’inquiétude des assureurs puis des autorités publiques, qui exigent l’érection d’un périmètre de sécurité. La fabrique fait clôturer le parvis et les côtés de l’église, avant que la Ville installe des blocs de béton et son propre grillage devant la façade. Avant même la fin novembre, la chute d’un éclat de plâtre dans la nef entraîne la fermeture immédiate de la cathédrale. Pour la première fois depuis un siècle et demi, les Rimouskois n’y célébreront pas Noël.
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