RETOUR

Photo: Pierre Lahoud

À la recherche d’une suite logique

Pour sa maîtrise en sciences de l’architecture, Cynthia Aleman a étudié l’évolution du monastère des Ursulines de Trois-Rivières. Continuité l’a invitée à exposer ses découvertes et à proposer quelques balises aux propriétaires du site, qui doivent maintenant déterminer son avenir.

Le 8 juillet 2019, les religieuses quittaient le monastère des Ursulines de Trois-Rivières. Leur communauté y vivait depuis plus de 300 ans ! Que deviendra ce lieu classé site patrimonial par le ministère de la Culture et des Communications en 1964 ? L’occasion est belle de se pencher sur son cas et, plus largement, de réfléchir à notre responsabilité collective à l’égard du patrimoine bâti d’origine religieuse.

Afin de préserver l’esprit tout autant que la nature du site et des bâtiments qui s’y trouvent, il convient, d’une part, d’observer les biens qui subsistent à l’heure actuelle et, d’autre part, de retracer l’évolution des lieux. Le projet de sauvegarde pourra ainsi s’inscrire dans la suite logique de cette évolution.

 

Un site en transformation

L’ensemble patrimonial des Ursulines a façonné le paysage du front fluvial de Trois-Rivières depuis le XVIIIe siècle. Il comprend notamment la Maison blanche, long bâtiment issu de reconstructions après deux incendies et d’agrandissements successifs de l’ancienne maison Ramezay qui a été à la fois monastère, chapelle, hôpital et pensionnat.

Les changements qu’ont connus cet ensemble et ses alentours témoignent d’une interaction dynamique entre les ressources de la communauté religieuse, l’augmentation de ses biens fonciers et la croissance de la ville de Trois-Rivières. En d’autres mots, l’évolution du site révèle un état d’échanges constants avec le milieu environnant et d’adaptation à celui-ci.

Basé sur la description du fief Hertel au plan de 1835, les Ursulines possédaient 16 % de la superficie totale du fief Hertel (une étendue de 62,65 arpents (21,42 hectares), située à l’extérieur de l’ancienne enceinte fortifiée de Trois-Rivières). Ce pourcentage passe à 58 dès 1873. Aujourd’hui, le site des Ursulines ne représente que 10 % de cette superficie.

Pour lire la suite, commandez la magazine en cliquant ici.

Cet article est disponible dans :

Patrimoine et aviation. À la conquête du territoire

Automne 2019 • Numéro 162

Bienvenue à bord!

Article suivant

Cet article est gratuit !

Continuité vous offre gratuitement cet article. Vous aimez ? Abonnez-vous !

Je m’abonne !