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Actualités patrimoniales | AUTOMNE 2024

Une dame et ses jardins

Que serait Grand-Métis sans ses jardins ? Et que seraient les Jardins de Métis sans Elsie Reford ? Inexistants, sans doute. C’est elle la conceptrice autodidacte de ce chef-d’œuvre paysager. Après son décès, survenu en 1967, son héritage continue de ravir les visiteurs de partout. En plus d’être reconnue pour ses talents en horticulture, Elsie Reford s’est démarquée par son engagement dans la défense des droits des femmes ainsi que par ses actions philanthropiques, notamment en lien avec le soin des enfants. Pour toutes ces raisons, cette dame d’exception a été désignée en mars dernier comme personnage historique en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel.

Elsie Reford dans ses jardins à Grand-Métis vers 1935 | Photo : Robert W. Reford, Collection Les Amis des Jardins de Métis

 

Vent de nouveauté à Wendake

Depuis juillet dernier, une toute nouvelle exposition permanente s’offre aux visiteurs du musée huron-wendat de Wendake. Elle remplace la précédente, qui avait cours depuis l’ouverture de l’établissement en 2008. Intitulée Wendat Endi’, Nous les Wendat, elle met en valeur des personnages importants de la Nation huronne-wendat. Faire leur connaissance permet d’explorer des thématiques centrales pour la Nation dont les savoir-faire, la politique, les territoires, etc. Tout cela sous forme de stations interactives qui convoquent les sens du toucher, de l’ouïe et même de l’odorat. Une occasion d’en apprendre davantage sur une culture vivante et tournée vers l’avenir.

 

Quatre artistes retrouvés

Des peintres aujourd’hui méconnus ont inspiré cette exposition qui circule au Québec depuis octobre 2022. Après Joliette et Sherbrooke, Oubliés ! Scott, Brandtner, Eveleigh, Webber : revoir l’abstraction montréalaise des années 1940 se pose jusqu’au 27 octobre prochain au musée du Bas-Saint-Laurent, à Rivière-du-Loup, pour son dernier arrêt. C’est l’occasion de découvrir les œuvres étonnantes de trois hommes et une femme, adeptes de l’art abstrait. D’origines diverses mais ayant tous vécu à Montréal, ces artistes adoptaient une pratique d’avant-garde, ouverte aux courants de l’art contemporain international de leur époque. Leur vision différait toutefois de celle des automatistes ayant à leur tête Paul-Émile Borduas. Cette césure explique peut-être que les œuvres de ces quatre artistes soient longtemps passées sous le radar.

 

Des lauriers pour Continuité

Les bonnes nouvelles font toujours plaisir à partager. En voici deux. Au printemps, le numéro 178 de Continuité ayant pour thème le patrimoine sonore a remporté une mention d’honneur dans la catégorie « Meilleur dossier thématique » aux National Magazine Awards. Ce concours annuel récompense les meilleurs magazines canadiens. Également, tiré du même numéro, l’article « Les archéologues du son » de Maurice Gagnon a figuré parmi les finalistes des Prix d’excellence 2024 de la Société de développement des périodiques culturels québécois (SODEP). Ces reconnaissances sont bien sûr l’occasion de se réjouir, mais surtout de remercier les lecteurs de Continuité, sans qui cette belle aventure ne pourrait exister.

Caroline Fortin, directrice de Continuité, et Maurice Gagnon,
journaliste, aux Prix d’excellence de la SODEP

 

Cet article est disponible dans :

Patrimoine et art public. L'art aux quatre vents

Automne 2024 • Numéro 182

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