Antiquité sous enquête
Jean Dendy, restauratrice
Des recherches historiques et des tests scientifiques ont permis de retracer les origines d’une mystérieuse poire à poudre. Récit d’une analyse digne des meilleurs films d’enquête.
Les fausses antiquités sont légion dans le milieu des collectionneurs. De nos jours, heureusement, on dispose de la science et de ses techniques pour percer la vérité.
À ce propos, voici la fabuleuse histoire d’une poire à poudre de chasse issue de la collection du Musée Stewart.
C’est en 1969 que David M. Stewart, magnat de la compagnie de tabac Macdonald et fondateur du musée avec son épouse Liliane, acquiert le dit objet. Au moment de la transaction, le vendeur, un antiquaire parisien nommé René Johnson, fournit des documents qui, sans stipuler de date de fabrication, certifient ceci : la poire à poudre aurait été taillée dans l’omoplate d’un aurochs (bœuf sauvage). David M. Stewart est donc en droit de supposer que l’artéfact a été réalisé avant 1627, année de la disparition du dernier aurochs.
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