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Le four à pain fait partie du paysage culturel québécois. Des amoureux du patrimoine et des aliments goûteux lui redonnent vie.
Les Québécois sont des mangeurs de pain. Tradition française oblige, dès les débuts du pays, les maisons comprennent un four pour cuire cet aliment de base qui accompagne souvent soupes et potau-feu. C’est encore vrai au XVIIIe siècle, par exemple à Sainte-Famille-de-l’Îled’Orléans, dans la maison érigée pour la famille Canac dit Marquis en 1730 et agrandie en 1734. Cette construction en dur, connue aujourd’hui comme la maison Drouin, comporte toujours son gros four à pain intérieur abouché à la cheminée centrale, dans un espace réservé aux activités domestiques de cuisson et de conservation des aliments. Il faut visiter cet intérieur unique, exceptionnel, non trafiqué et ouvert au grand public. Que ce soit sur l’île d’Orléans, sur la Côte-de-Beaupré ou ailleurs, les fours à pain ont toujours la cote auprès des touristes et des amateurs de patrimoine ou de bonnes miches. Si plusieurs fours ont traversé les époques, de nouveaux continuent d’apparaître. À preuve, les quelque 150 fours construits par l’artisan Jean Laberge aux quatre coins du Québec.
Depuis 400 ans, le four à pain a été logé tantôt à l’intérieur, tantôt à l’extérieur de la maison. Construit dans l’aire de vie, il s’abouche à la cheminée de différentes façons. On le trouve souvent dans le contrecoeur d’une cheminée de mur pignon de la cuisine d’été avec débordement à l’extérieur, juché sur une base en bois ou en pierre couverte d’argile. On n’a qu’à
non trafiqué et ouvert au grand public. Que ce soit sur l’île d’Orléans
Michel Lessard est ethnohistorien. Il a publié plusieurs ouvrages sur les antiquités et l’histoire de la photographie au Québec.
On revisite la cabane
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