Ça tourne rond !
Charlotte Mercille, journaliste indépendante
Il ne reste que six granges rondes sur tout le territoire québécois. Une petite communauté de l’Estrie s’est mobilisée pour sauver l’une d’elles et en faire le carrefour de sa vie touristique.
Depuis la rue principale de Mansonville, un petit village aujourd’hui intégré à la municipalité de canton de Potton, on peut apercevoir la forme atypique et la couleur rouge brique d’une grange ronde. Tout juste rénové après trois décennies d’abandon, ce bâtiment centenaire deviendra cet été un centre d’interprétation sur les granges rondes et le patrimoine historique de la région. Il sera aussi le théâtre d’activités culturelles et communautaires… si la pandémie de COVID-19 le permet.
Pour sauver cette construction originale, une poignée de citoyens ont remué ciel et terre. « Ces personnes ont compris que notre grange ronde était un témoin précieux de notre passé : elle fait partie des six du genre à avoir survécu, au Québec », note Jacques Marcoux, maire de Potton. Pourtant, au début du XXe siècle, une mode inspirée de la Nouvelle-Angleterre toute proche avait entraîné l’érection de dizaines de granges-étables de cette forme.
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