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Photo: Municipalité d'Issoudun

Cercles de fermières du Québec. 100 ans de savoir à partager

Les Cercles de fermières du Québec fêtent leurs 100 ans en 2015. Cent ans à laisser leur trace dans notre histoire à coups de tricots, de formations et d’implication sociale. La plus grande association féminine québécoise veille toujours à améliorer les conditions de vie des femmes et des familles, en plus de transmettre notre patrimoine culturel et artisanal aux jeunes générations.

En 1915, en pleine période d’industrialisation et d’exode rural, l’agronome Alphonse Désilets et le sous-ministre à l’Agriculture, Georges Bouchard, créent le premier Cercle de fermières à Chicoutimi. Ils souhaitent ainsi redorer le blason du travail agricole et de la vie rurale, en plus de revaloriser la besogne domestique en offrant un enseignement ménager aux femmes des campagnes. En se regroupant, celles-ci allaient aussi obtenir une voix plus forte dans les discussions concernant l’intérêt matériel, moral et culturel de la famille, de l’école et de la paroisse.

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Fermières à l’étude

Dans le contexte de mise en œuvre de la Loi sur le patrimoine culturel, la Direction générale du patrimoine a demandé à l’ethnologue Cassandre Lambert-Pellerin de réaliser une étude afin de documenter les arts textiles pratiqués dans les Cercles de fermières et les modes de transmission de ces savoir-faire. Une enquête de terrain menée auprès de 60 fermières de différentes régions du Québec a permis d’établir que les Cercles de fermières poursuivent encore aujourd’hui la mission de transmission du patrimoine textile qui a présidé à leur fondation. Elles méritent leur titre de « gardiennes du patrimoine artisanal » puisqu’elles ont mis en place des structures favorisant l’apprentissage et l’actualisation de techniques anciennes, en plus de  créer un espace de rencontre où plusieurs générations de femmes se côtoient. Les fermières travaillent également  à la mise en valeur des arts textiles et à la transmission de savoir-faire auprès des jeunes générations. En somme, ces porteuses de traditions incarnent bien le caractère vivant, mouvant du patrimoine culturel immatériel. (C. Lambert-Pellerin)

À voir

Le documentaire Fermières d’Annie St-Pierre (2014) nous fait pénétrer au cœur de ces groupes par l’intermédiaire de quatre membres, Yolande, Thérèse, Francine et Anne-Marie. Info : fermieres.radio-canada.ca

Cet article est disponible dans :

Le patrimoine, source d'inspiration. Passé recomposé

Hiver 2015 • Numéro 143

L’heure de la recréation

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