Comprendre les techniques d’assemblage
François Varin, architecte
Les bâtisseurs d’antan ont longuement peaufiné la manière d’assembler les éléments d’une maison, de la charpente jusqu’au revêtement. Des techniques qui révèlent toute leur ingéniosité, et qui servent encore de nos jours !
Pour construire un bâtiment stable et solide, il faut veiller à la manière dont les éléments s’assemblent entre eux. Chaque pièce est soumise à des efforts tels que la traction, la compression ou la torsion. Afin de résister à ces forces, les bâtisseurs ont développé au fil du temps divers détails d’assemblage, allant des plus simples aux plus complexes.
La plupart des assemblages ont été utilisés dès le XVIIIe siècle dans nos constructions. Avant que l’usage des clous et des vis se répande, d’autres façons permettaient d’unir les éléments. Ainsi, les charpentes étaient assemblées à tenon et mortaise, l’extrémité d’une pièce étant taillée pour s’emboîter dans une cavité aménagée au bout d’une autre. Elles tenaient ensemble sans aucune colle, à l’aide de chevilles de bois dur, leurs concepteurs démontrant une compréhension empirique des efforts qu’elles subissaient. Ces techniques ont eu cours jusqu’à l’émergence de nouvelles méthodes de construction. Au milieu du XXe siècle, on a commencé à recourir plutôt aux clous, vis, boulons, étriers et plaques de métal.
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