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Daniel Fortin

Culture alimentaire

En Nouvelle-France, le jardin s’avère essentiellement utilitaire : on y fait d’abord pousser de quoi se nourrir et se soigner. Formel dans son dessin, il compte des planches carrées ou rectangulaires, probablement légèrement surélevées. C’est la forme la plus pratique pour la production de légumes. On trouve cette symétrie sur toutes les cartes et représentations des espaces aménagés en Nouvelle-France.

Déjà en 1609, Samuel de Champlain, qui s’intéresse aux « jardinages », rapporte que la récolte a donné « des herbes potagères de toutes sortes, avec de fort beau blé d’Inde et du froment, seigle et orge ». Voilà qui devait permettre de perpétuer la tradition de la mère patrie, où le pain constituait la base de l’alimentation des paysans et des artisans. Mais pas le pain blanc de froment : plutôt un « bled » constitué de froment, de seigle et, parfois, d’orge d’hiver. Un mesteil, disait-on dans les environs de Paris.

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Plantes et jardins d'antan. Cultiver ses racines

Été 2014 • Numéro 141

Bretagne. Le patrimoine dans le coup

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