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Photo: Hidehiro Otake

Démarche de classe mondiale

Qu’est-ce qui fait qu’un site se retrouve sur la Liste du patrimoine mondial ? Sa valeur universelle, bien entendu. Mais encore faut-il savoir la démontrer et la maintenir. Une démarche exigeante, pour des lieux d’exception.

Sans surprise, les sites de la Liste du patrimoine mondial sont triés sur le volet. Une distinction de cette importance est l’aboutissement d’un processus long et ardu. En franchir toutes les étapes nécessite en moyenne cinq ans.

Sélection nationale
Premier stade en vue de l’inscription : la liste indicative. Chaque État signataire de la Convention du patrimoine mondial dresse, pour son territoire, un inventaire des biens susceptibles selon lui de revêtir une valeur universelle exceptionnelle. Les pays sont encouragés à présenter au Centre du patrimoine mondial, tous les 10 ans environ, une nouvelle version de leur recension.

La liste indicative canadienne remonte à 2004 et doit être renouvelée dans un avenir proche. Des sept biens de la mouture actuelle, il n’en reste que cinq à soumettre à l’UNESCO. Les dossiers des deux autres lieux – Pimachiowin Aki, immense étendue de forêt boréale à la frontière de l’Ontario et du Manitoba qui englobe des terres ancestrales des Premières Nations, et Mistaken Point, deux réserves écologiques de Nouvelle-Écosse qui valent par leurs fossiles – seront examinés lors de la 40e session du Comité du patrimoine mondial, en 2016. Au Québec, quelques groupes discutent de candidats potentiels pour une nouvelle liste indicative : le Vieux-Montréal, le parc du Mont-Royal, le fjord du Saguenay et le pont de Québec sont dans leur mire.

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Cet article est disponible dans :

Patrimoine de l'humanité. Merveilles du monde

Printemps 2016 • Numéro 148

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