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Des lieux d’où monter la garde

Plusieurs facteurs influencent le choix d’une destination vacances : son intérêt culturel et la possibilité d’y pratiquer certaines activités, par exemple, mais aussi la beauté des lieux. Dans ce cas, on cherchera d’emblée les points de vue qui nous permettront de profiter pleinement du spectacle. C’est là que les belvédères entrent en jeu. Naturels ou aménagés, situés en bordure de la route ou au sommet d’une montagne, ils surprennent, impressionnent et émeuvent en offrant des perspectives exceptionnelles sur le monde qui nous entoure.

Mais au-delà du plaisir des yeux, les belvédères participent à la mise en valeur et à la préservation de nos paysages. Par leur simple présence, ils signalent la richesse de ce patrimoine. Grâce à eux, on peut voir autrement le territoire et, ainsi, arriver à mieux le comprendre. Comme l’explique le géographe Henri Dorion dans son article, ces observatoires jouent un rôle crucial de sentinelles à l’affût de ce qui menace l’intégrité et l’harmonie des paysages. « Ils contribuent à générer cette souhaitable attitude qu’est l’émerveillement responsable. »

Avec un sujet aussi photogénique, on avait l’embarras du choix pour la couverture du magazine. Les sites qui offrent des vues remarquables foisonnent aux quatre coins de la province, comme vous le constaterez dans notre dossier. Nous avons finalement opté pour le Bastion du roi, à la Citadelle de Québec. Pourquoi ? Parce que belvédères et militaires vont de pair d’un point de vue historique, étant donné que les armées s’installent de préférence dans des lieux d’où elles peuvent voir arriver l’ennemi. Parmi les principes de la fortification figure d’ailleurs celui du commandement voulant qu’on choisisse un endroit élevé par rapport à la contrée environnante. Située au plus haut point naturel de la ville, la Citadelle obéit à cette règle. De plus, les artistes du XIXe siècle prisaient particulièrement le Bastion du roi. Celui-ci a même valu à Québec le surnom de « Gibraltar de l’Amérique ».


Pour évoquer cette histoire par en images, nous avons eu la chance d’accéder au toit de la redoute du Cap-aux-Diamants (1693), le bâtiment le plus ancien de la forteresse. Nous sommes maintenant heureux de partager ce privilège avec vous, tout en vous souhaitant un été rempli de panoramas à faire rêver.

Le bastion du Roi en images

Photo: Guillaume D. Cyr

Le bastion du Roi vu du toit de la redoute du Cap-aux-Diamants / Photo: Guillaume D. Cyr

Vue à partir du bastion du Roi / Photo: Guillaume D. Cyr

Vue à partir du bastion du Roi / Photo: Guillaume D. Cyr

Vue à partir du bastion du Roi / Photo: Guillaume D. Cyr

Vue à partir du bastion du Roi / Photo: Guillaume D. Cyr

Vue à partir du bastion du Roi / Photo: Guillaume D. Cyr

Cet article est disponible dans :

Les belvédères. Donner à voir

Été 2016 • Numéro 149

Politique culturelle du Québec. Mieux gérer notre territoire : le patrimoine pour contrer la banalité

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