Des toitures qui respirent
François Varin, architecte
Quand on veut maximiser le confort et l’efficacité énergétique d’un bâtiment, ventilation et isolation adéquates de la toiture vont de pair. Quelques conseils pour obtenir la formule gagnante.
Autrefois, les habitations étaient isolées simplement. Seules la grande dimension et l’importante masse des matériaux procuraient une certaine inertie thermique en absorbant de la chaleur, en l’emmagasinant et en la restituant. C’était avant que les produits conçus pour améliorer la performance énergétique des bâtiments et le confort des occupants inondent le marché !
Devant les rigueurs de l’hiver, les habitants réduisaient leur espace de vie : ils occupaient surtout le rez-de-chaussée. Ils ajoutaient en vrac du bran de scie, des copeaux ou de la fibre de bois, de la paille ou de la fibre de cellulose sur le plancher des combles, qu’ils fermaient pour conserver la chaleur rayonnante du foyer ou du poêle. Et l’été, ils désertaient cette partie de la maison en raison de la chaleur étouffante qui s’y accumulait.
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À LIRE
Pour en savoir davantage sur les types d’isolants et faire le bon choix, on peut consulter la brochure Emprisonnons la chaleur disponible sur le site Web de Ressources naturelles Canada (onglet Énergie > section Efficacité énergétique > Habitation > Maisons écoénergétiques > Propriétaires). On y trouvera une bonne description des isolants, notamment leur valeur d’isolation respective.