Déterminées à aider
Audrey Julien, archiviste et récipiendaire d'une des bourses d’écriture Première Ovation - Patrimoine 2018
Les Augustines de l’Hôpital général de Québec fêtent leur 325e anniversaire cette année. L’occasion est belle d’en apprendre davantage sur les femmes d’exception de cette congrégation et sur le riche patrimoine qu’elles lèguent à la postérité.
Il existe dans la région de Québec une petite municipalité de 0,04 km2 qui porte le nom de Notre-Dame-des-Anges. Derrière les hauts murs qui délimitent une partie de son périmètre et qui longent la rue des Commissaires se cache un trésor du patrimoine québécois. Celui d’une communauté religieuse qui, depuis 325 ans, œuvre auprès des plus démunis. D’une lignée de femmes remarquables qui ont joué un rôle important de par leurs gestes et décisions pris lors d’événements marquants de notre histoire.
En 1692, Mgr de Saint-Vallier, second évêque de Québec, fonde un hôpital général qui, en comparaison de son équivalent français, se veut un établissement d’accueil et de réinsertion sociale, plutôt qu’un lieu d’enfermement, pour les plus démunis. Une nouvelle mission inscrite dans l’air du temps, alors qu’une population grandissante et de plus en plus diversifiée risque de tomber dans une oisiveté susceptible de compromettre la croissance de la colonie. Dans un désir de pérennité, le prélat confie le soin de l’Hôpital général de Québec aux religieuses hospitalières. C’est ainsi que le 1er avril 1693, quatre augustines du Monastère de l’Hôtel-Dieu de Québec situé au coin de la rue des Remparts et de la Côte du Palais se dirigent en carriole vers leur nouveau domicile en Basse-Ville de Québec à la jonction des faubourgs Saint-Roch et Saint-Sauveur.
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