Faire parler les murs
Gina Garcia et Isabelle Paradis, restauratrices
À l’occasion de la restauration de la maison Drouin, une équipe du Centre de conservation du Québec a analysé les finis intérieurs de la demeure presque tricentenaire. Les nombreuses couches de peinture, de badigeons et de papiers peints en avaient, des choses à dire !
Difficile de s’imaginer précisément le cadre de vie des habitants de la Nouvelle-France sous le Régime français. Sauf lorsqu’on pénètre dans la maison Drouin, à Sainte-Famille, à l’île d’Orléans. Presque figée dans le temps, cette demeure est comme un fragment d’histoire qui permet de retourner dans le passé.
Construite en 1730 et agrandie en 1735, la résidence arbore une maçonnerie de grès et de calcaire typique des maisons de l’île. À l’intérieur comme à l’extérieur, son enduit blanc à la chaux a survécu à toutes les modes, même celle de la pierre nue. Les pièces sont séparées par des cloisons de planches peintes et le grenier compte une rarissime chambre-cabane, une construction de bois qui permettait d’habiter cet espace non isolé. Cette petite demeure constitue un ensemble cohérent et représentatif d’un intérieur rural qui a évolué avec le temps.
Pour lire la suite, commandez le numéro en cliquant ici.