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Photo: Pierre Boucher

Fêter ses racines

Plusieurs lieux d’interprétation du patrimoine mettent en valeur des variétés anciennes de plantes cultivées dans des jardins historiques. Des activités et des publications en ligne célèbrent aussi cet héritage. Aperçu.

Connaissez-vous les « trois sœurs », ce mode de culture mis au point par les Premières Nations ? Il consiste à faire pousser ensemble maïs, haricot et courge ou citrouille. Le premier sert de tuteur au second, qui nourrit la terre, tandis que la troisième conserve l’humidité et combat les mauvaises herbes en étendant ses grandes feuilles au sol.

Les « trois sœurs » sont aussi l’un des thèmes du jardin des Origines de la Maison Saint-Gabriel, à Montréal. Inaugurée en juin 2017, cette parcelle de terrain qui rend hommage à la contribution des femmes autochtones propose d’autres thèmes encore, comme les plantes médicinales et le sous-bois. Sur place, le visiteur peut récolter de l’information grâce à une application mobile.

Acquise par Marguerite Bourgeoys en 1668 et devenue un musée en 1966, la Maison Saint-Gabriel offre de plus une visite guidée de son jardin de la Métairie, recréé en 2001 dans l’esprit de la Nouvelle-France. On y présente les arbres fruitiers, les fleurs et les légumes mentionnés dans les écrits de Pierre Boucher. Navets, rutabagas, choux, topinambours, salsifis, carottes, betteraves, haricots, oignons et poireaux y côtoient une vaste sélection de fleurs et de plantes aromatiques dans un foisonnement de couleurs et d’odeurs.

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Cet article est disponible dans :

Patrimoine semencier. Un legs à cultiver

Été 2019 • Numéro 161

Les récoltes du temps

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