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Vieux-Lévis 3

Photo : Guillaume D. Cyr

Tous pour le tout

Certains craquent pour l’architecture et l’histoire d’un secteur protégé et très fréquenté, comme le Vieux-Montréal ou l’île d’Orléans. D’autres chérissent l’environnement à échelle humaine et les commerces de proximité d’un quartier ancien ou d’un noyau villageois au charme plus discret. Qu’ils optent pour la ville ou la campagne, les gens qui décident de s’établir dans un milieu d’intérêt patrimonial le font généralement pour suivre leur cœur. Ils sont littéralement amoureux de leur coin de pays et ne le quitteraient pour rien au monde, à en croire ceux interrogés par notre journaliste Francine Saint-Laurent.

Malgré cela, on entend davantage parler des irritants et des contraintes qu’implique le choix de s’installer dans un tel environnement que de la qualité de vie enviable qu’on y trouve. L’équipe de Continuité a voulu contribuer à renverser la tendance en explorant autrement ces voisinages au cachet unique. Des secteurs qui n’ont pas à être centenaires ou officiellement reconnus pour revêtir un intérêt patrimonial.

Et si nous abordions désormais la pérennisation des secteurs patrimoniaux comme un exaltant projet collectif, auquel chacun participe et duquel chacun bénéficie ?

Or, ces lieux doivent être habités pour demeurer vivants. Il leur faut des résidents qui, en entretenant leur maison, leur édifice à logements ou leur commerce dans les règles de l’art, participent à la conservation de l’ensemble dont ils font partie. Les milieux anciens ont besoin de passionnés prêts à s’impliquer dans leur protection et leur valorisation. En fait, plus nombreux sont les gens conscients de leur intérêt historique et architectural, plus grandes sont leurs chances de traverser le temps.

Pour cette raison, nous abordons le sujet en adoptant l’angle citoyen. Nos différents articles explorent les motivations des personnes qui vivent dans ces secteurs, de même que le rôle fondamental qu’elles jouent dans leur sauvegarde et leur dynamisation. Sans oublier les facteurs qui participent au bien-être et à la satisfaction de ces résidents. Par exemple, ceux et celles qui ont choisi d’habiter un quartier patrimonial parce qu’ils en apprécient les caractéristiques ont tout avantage à ce que des règles en assurent la préservation. Mais certains travaux peuvent s’avérer coûteux. Un soutien financier sera alors bienvenu.

Vivre dans un milieu ancien, c’est jouir d’un environnement exceptionnel, mais aussi faire partie d’un tout. Pour qu’il conserve son charme et que la population locale comme les visiteurs continuent d’en profiter, les résidents doivent garder intacts les éléments qui contribuent à l’identité du lieu.

Et si, plutôt que de nous attarder aux contraintes, nous abordions désormais la pérennisation des secteurs patrimoniaux comme un exaltant projet collectif, auquel chacun participe et duquel chacun bénéficie ?

Cet article est disponible dans :

Habiter un milieu ancien. Bienvenue aux passionnés

Automne 2021 • Numéro 170

Actualités patrimoniales | Automne 2021

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