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Les façades en pierre ont été restaurées. En revanche, celle en brique, trop endommagée, a été reconstruite avec un matériau similaire à celui
d’origine.

Les façades en pierre ont été restaurées. En revanche, celle en brique, trop endommagée, a été reconstruite avec un matériau similaire à celui d’origine. | Photo : Gestion Georges Coulombe

Histoire d’une renaissance

Immeuble emblématique de Montréal depuis plus d’un siècle, l’ancien magasin-entrepôt Rodier avait besoin d’interventions majeures. Grâce à l’engagement de son nouveau propriétaire et aux efforts de plusieurs acteurs, sa pérennité est désormais assurée.

À la frontière du Vieux-Montréal, dans l’arrondissement du Sud-Ouest, s’élève le Rodier. Construit à partir de 1875, ce bâtiment atypique par sa forme triangulaire est l’un des premiers ouvrages de type Flatiron en Amérique du Nord. Il est ceinturé par trois rues, soit Saint-Maurice, de l’Inspecteur et Notre-Dame Ouest.

Alors qu’elle est propriétaire du Rodier depuis 2010, la Ville de Montréal le met en vente en 2017. Elle lance un appel à propositions incluant l’exigence d’y implanter un incubateur ou un organisme à vocation entrepreneuriale. Cet édifice figure sur la liste des sites emblématiques d’Héritage Montréal sous observation parce que menacés. Conscient de la valeur patrimoniale du lieu, Georges Coulombe, promoteur immobilier spécialisé dans le patrimoine bâti, l’acquiert et prend en charge sa réhabilitation. Voici un aperçu des défis rencontrés tout au long de sa transformation.

Cet article est disponible dans :

Patrimoine médical. Un legs sous examen

Printemps 2021 • Numéro 168

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