Jardins métissés
Marie-Josée Fortier, historienne des jardins
L’empreinte française de la première période coloniale en Amérique du Nord a duré un peu plus de 150 ans, soit du début du XVIIe siècle jusqu’en 1759, année de la Conquête. En matière d’aménagement de jardins, cette empreinte a permis l’expression de valeurs et de choix influencés autant par l’expérience américaine que par l’héritage européen. Ces repères ont changé au fil des étapes d’enracinement dans un nouvel environnement. Néanmoins, trois lignes directrices d’aménagement sont demeurées tout en revêtant des formes différentes : l’intérêt pour la flore locale, l’introduction d’espèces végétales européennes et la transposition – en version plus modeste – des styles et des façons de faire de la culture d’origine.
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