La truelle et l’ordinateur
Katherine Cook de l'Université de Montréal, Richard Lapointe d'iSCAN, Bruno Lemay du Réseau canadien d’information sur le patrimoine et Marika Roy d'Archéo-Québec
Les technologies numériques révolutionnent autant la pratique que la promotion de l’archéologie. En témoigne la série de projets novateurs présentée au plus récent colloque de l’organisme Archéo-Québec.
En novembre 2017 naissait un projet inédit dans l’histoire de l’archéologie québécoise. Archéolab.Québec est une collection virtuelle qui présente quelque 1500 artéfacts significatifs découverts sur notre territoire, classés par sujet ou site de fouilles. Les curieux comme les professionnels peuvent y trouver les morceaux de notre passé conservés dans divers musées, réserves étatiques et collections privées. Créé par le musée Pointe-à-Callière avec le ministère de la Culture et des Communications, ce site éducatif a été primé par l’Association des musées canadiens en 2019.
Le numérique joue un rôle de plus en plus important dans le domaine de l’archéologie. Les nouvelles technologies changent la pratique même; par exemple, en permettant de conserver des traces des différentes étapes d’une fouille. Mais aussi, elles facilitent la diffusion et la promotion du patrimoine mis au jour. Aujourd’hui, on peut réaliser une impression 3D d’un objet pour l’exposer, ou encore inviter le public à un projet collaboratif grâce à Internet.
En novembre dernier, le réseau Archéo-Québec tenait le forum Numérique et patrimoine archéologique. Voici un tour d’horizon des projets qui y ont été abordés, illustrant l’évolution de cette discipline.
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