L’ABC de l’adaptation
Gabrielle Anctil, journaliste indépendante
Plusieurs éléments du patrimoine québécois lié à l’hiver ont des racines autochtones. Il importe de reconnaître et de célébrer cet héritage.
Tous les écoliers connaissent les grandes lignes de l’épopée de Jacques Cartier en Amérique du Nord. Dans les cours d’histoire, on suit l’explorateur et son équipage en 1535, alors qu’ils hivernent à Stadaconé, lieu qui fait aujourd’hui partie du quartier Limoilou, à Québec. On sait que ce premier hiver des Européens a été rude, et que plusieurs membres de l’équipage ont développé une maladie provoquée par une carence de vitamine C, le scorbut. On connaît aussi le rôle essentiel qu’ont joué les Iroquoiens du Saint-Laurent dans la survie des marins en leur fournissant une décoction d’aiguilles et d’écorce d’un conifère appelé annedda, soit probablement le thuya occidental (ou cèdre).
Mais après ? Les cours d’histoire restent plutôt silencieux quant aux contributions des peuples autochtones à la survie des arrivants blancs sur leur territoire. Pourtant, sans ces peuples, la colonisation aurait probablement connu une issue fort différente.
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