Le jeu vidéo au service du patrimoine
Alexandre Lemay
Certains jeux vidéo de la série Assassin’s Creed proposent un contenu additionnel à fonction pédagogique pour mieux explorer les époques où ils se déroulent. Un outil qui commence à entrer en classe et au musée.
En 2007, le studio français Ubisoft, qui possède des succursales à Montréal et à Québec, lance un jeu vidéo qui révolutionne l’industrie : Assassin’s Creed. La compagnie situe l’action dans un monde ouvert — que les utilisateurs peuvent explorer en toute liberté et dans lequel ils progressent de manière non linéaire —, très vaste et immersif. Le premier opus de ce qui allait devenir une série se déroule au temps des croisades en Terre sainte. Il met en scène un avatar qui rencontre des personnages historiques et participe à des événements du passé, tout en évoluant dans une trame narrative imaginée par les concepteurs du jeu.
Une dizaine d’années plus tard, coup de théâtre ! Ubisoft ajoute une extension inédite à Assassin’s Creed Origins : le Discovery Tour : Égypte antique. Celle-ci permet une exploration approfondie et dynamique de l’époque concernée. Depuis, Ubisoft a produit deux autres extensions de ce type, le Discovery Tour : Grèce antique et le Discovery Tour : Âge des Vikings.