Le Québec plein la vue
Valérie Gaudreau, journaliste
Pour les gens du cru comme pour les touristes en visite, les belvédères ouvrent des perspectives inédites sur des paysages remarquables. Mais pour qu’il soit possible d’en profiter, on doit d’abord les aménager, puis les entretenir et les valoriser.
À Magog, la rue Principale Est « manquait un peu d’amour », selon la mairesse, Vicki May Hamm. La Municipalité souhaitait donner de l’allure à cette artère un peu austère. À la même époque, elle devait investir près de 1 million de dollars pour reconstruire un mur de soutènement le long de la rivière Magog. La solution ? Elle ajouterait un petit côté givré à ces travaux obligés : un belvédère !
Il faut dire que cette municipalité de l’Estrie avait déjà fait appel à ses citoyens pour recenser les plus beaux points de vue des environs à l’occasion d’une vaste réflexion sur la requalification de son centre-ville. Rapidement, la perspective sur la rivière Magog et le barrage centenaire Memphrémagog, symbole du patrimoine industriel de la région, s’est imposée. La Ville a donc cherché la collaboration de Fondation Rues principales, un organisme qui soutient le développement durable des communautés, pour élaborer un projet d’aménagement public. Trois ans plus tard, à l’été 2015, elle inaugurait non sans fierté le belvédère de la Providence. Le site a été baptisé en mémoire de l’hôpital anciennement situé tout près, qui a porté ce nom de 1939 à 1962. Un beau clin d’œil à l’histoire, croit Vicki May Hamm.
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