L’étonnant potentiel d’une union improbable
Bianca Cadieux, Tanya Lanaville et Jessika Poirier, professionnelles du milieu du patrimoine et cofondatrices du blogue Intervalles – Espace patrimoine, dont les activités ont cessé il y a quelques mois
Tout les sépare à première vue. Et pourtant, lorsqu’on les réunit, les médias sociaux et le patrimoine se transforment en un outil au potentiel indéniable pour mettre en valeur notre héritage culturel.
En 2015, alors finissantes au baccalauréat en sciences historiques et études patrimoniales de l’Université Laval, nous avons cofondé le blogue Intervalles – Espace patrimoine. Pendant les quatre années qu’a duré l’expérience, nous avons publié sur cette plateforme de nombreux articles dans le but de démystifier et de vulgariser le patrimoine auprès du grand public. L’un d’eux, signé par l’architecte Chloé Barabé-Pépin, s’est révélé parmi les plus populaires.
Dans ce texte d’opinion intitulé « Pourquoi je n’aime pas le patrimoine », l’autrice avouait n’avoir jamais ressenti d’intérêt pour les « vieilles affaires ». Jusqu’au jour où, dans le cadre de son travail, elle a eu l’occasion de baigner dans le milieu patrimonial. Ses acteurs et les anecdotes derrière certaines collections muséales l’ont charmée.
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