Macro-inventaire du patrimoine. Le Québec dans les détails
Bernard Genest, ethnologue
Pour qui s’intéresse à l’histoire des dépendances agricoles et des ornements de paysage, le Macro-inventaire du patrimoine québécois renferme des trésors d’information. Une multitude de petits patrimoines y ont été répertoriés et analysés entre 1977 et 1983. Plus de 30 ans plus tard, cet outil permet de mesurer le chemin parcouru.
Ils surgissent au détour d’une rue, marquent l’entrée d’un village, s’insèrent dans la trame urbaine, caractérisent les paysages et contribuent à l’enrichissement culturel. Modestes éléments, les petits patrimoines témoignent d’activités sociales, économiques ou symboliques. Croix de chemin, calvaires, chapelles de procession, écoles de rang, caveaux à légumes, fours à pain, puits, séchoirs à maïs, laiteries, poulaillers, fumoirs, quais, chafauds, ateliers d’artisan, commerces, ponts couverts et combien d’autres éléments qui ornent une grange, un clocher, une boutique, un parterre, un cimetière. Inutile d’essayer de les nommer tous, chaque région en possède un si grand nombre qu’il serait hasardeux d’en dresser la liste.
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