Marcel Masse. Conservateur de notre mémoire
Mathieu Bock-Côté, sociologue et chroniqueur
L’ancien député provincial et fédéral Marcel Masse, qui a entre autres été ministre conservateur des Communications, nourrissait une profonde passion pour l’histoire et le patrimoine. Rappel en forme d’hommage, à la suite de son décès en août dernier.
Le décès de Marcel Masse, en août 2014, était aussi triste qu’inattendu. Ceux qui le connaissaient et le fréquentaient étaient toujours étonnés de sa fascinante vitalité. Non seulement s’activait-il encore à mettre en valeur nos lieux de mémoire, mais il travaillait à ses mémoires, avec le souci d’inscrire sa trajectoire personnelle dans l’histoire du Québec. J’y œuvrais avec lui, et je le soupçonnais de raconter sa vie pour mieux raconter l’histoire de son peuple, qu’il aimait profondément.
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RÔLES MARQUANTS
Dans le domaine du patrimoine, Marcel Masse a notamment œuvré à titre de président de la Commission des biens culturels du Québec de 1997 à 2000. Il a aussi été président de la Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs de 1997 à 2006, du Comité des archives de l’Amicale des anciens parlementaires du Québec de 2000 à 2006 et de la Société du patrimoine politique du Québec de 2002 à 2005. En 2005, il a fondé la Société Héritage de Champlain, à qui l’on doit l’Encyclopédie du patrimoine culturel de l’Amérique française (ameriquefrancaise.org). Après quoi, en 2008, il a lancé et présidé le projet d’Encyclopédie du patrimoine politique du Québec (patrimoinepolitiqueduquebec.org). (J. Ouellet)