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Photo: Denis Nadeau

Messages de l’au-delà

S’il est un patrimoine qui nous concerne de près, c’est bien le funéraire. Parce qu’un jour ou l’autre, on aura tous à composer avec la mort… Pas étonnant que les lieux, objets et rituels qui s'y rapportent exercent une telle fascination sur les vivants.

Septembre 2016. Le centre de congrès de Lévis, près de Québec, accueille une étrange exposition. Un quotidien de la région la qualifie d’«osée». Pourtant, l’événement n’est pas de facture légère. Il évoque même une certaine lourdeur.

L’histoire du monde funéraire au Québec : c’est le sujet qu’a exploré, l’an dernier, la Corporation des thanatologues du Québec dans le cadre de son congrès annuel. Le rassemblement marquait aussi le 60e anniversaire de la fondation de l’organisme. Pour l’occasion, la présidente du congrès, Valérie Garneau, avait eu l’idée de recueillir auprès de collègues des artéfacts de tout acabit, de les disposer par thèmes et de les rendre accessibles au public. «C’était un pari risqué, admet-elle. On ne savait pas comment les gens allaient réagir.»

La réponse ne s’est pas fait attendre. L’exposition, sur deux jours, a attiré environ 1500 curieux, bien plus que prévu par la thanatologue. Plusieurs ont fait la queue avant d’accéder aux sections consacrées à l’embaumement, à l’exposition des corps dans les résidences privées ou les salons funéraires, à la mortalité infantile, aux cercueils et corbillards, aux cartes de remerciement et annonces nécrologiques… Et les réactions ? «Les visiteurs posaient des questions. Ils étaient très ouverts. Certains évoquaient des souvenirs. D’autres suggéraient d’en faire une exposition permanente.»

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Patrimoine funéraire. Ode à la vie

Automne 2017 • Numéro 154

Un legs vital

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