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Photo : Alexis Hamel, Images Montréal

Mille nuances pour un pays

Les communautés culturelles qui ont contribué à construire le Québec ont enrichi son patrimoine de nombreux édifices, objets et traditions. Un trésor collectif qui mérite de sortir de l’ombre.

Ils sont arrivés au pays pour fuir la guerre ou la famine, avec l’espoir de trouver une vie meilleure dans le « Nouveau Monde ». Les immigrants qui se sont installés au Québec depuis le XVIIIe siècle ont imprégné leur société d’accueil de leur mode de vie, de leur culture et de leur cuisine. Toutefois, le patrimoine québécois est souvent associé à la présence française et britannique. Tout un pan de l’héritage, aux accents d’ailleurs, demeure négligé.

Ce legs est pourtant bien présent dans le paysage urbain montréalais, comme en témoignent ses quartiers animés, tels la Petite-Italie ou le quartier chinois, ses lieux de culte et ses éléments architecturaux. Il s’exprime aussi dans les traditions, la musique et les manifestations culturelles.

Si l’on exclut les pionniers, l’immigration au Québec remonte au XVIIIe siècle. Plusieurs vagues se succèdent en fonction de la situation économique au Canada et des aléas politiques dans les pays d’origine des nouveaux arrivants. Les Irlandais forment le premier grand mouvement d’immigration dans la province. À la fin du XIXe siècle, ils constituent d’ailleurs la population la plus nombreuse après celle d’origine française. À Québec, ils s’établissent autour du port et dans le faubourg Saint-Louis. À Montréal, ils s’installent dans le quartier ouvrier de Griffintown, où les tours de logements en copropriété transforment aujourd’hui le paysage. De l’église Sainte-Anne, cœur de leur communauté au tournant du siècle, il ne reste que des vestiges, car le bâtiment à l’abandon est détruit en 1970.

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Patrimoine et diversité. La rencontre en héritage

Hiver 2019 • Numéro 159

Quand patrimoine rime avec ouverture

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