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Nouvelles parutions

Dessine-moi une modernité

Réalisé sous la direction de Jacques Des Rochers et Brian Foss, Une modernité des années 1920 à Montréal constitue la première grande étude consacrée au Groupe de Beaver Hall, une vingtaine d’artistes qui ont marqué de manière originale l’art pictural au Canada. Abondamment illustré par 350 images, ce bel ouvrage s’attarde au contexte urbain et culturel dans lequel le groupe a vu le jour. Il en relate les activités de 1920 à 1923 dans des ateliers de la côte du Beaver Hall, puis sa persistance malgré la dispersion de ses membres et, enfin, sa redécouverte dans les années 1960.

Musée des beaux-arts de Montréal et Black Dog Publishing, 2015, 352 pages, 49,95 $

Espaces publics révélés


 

On a marché dans la ville de Pierre Lahoud et Serge Viau, préfacé par John R. Porter, s’intéresse à une cinquantaine d’espaces publics de Québec : ceux qui ont marqué l’histoire de la ville, qui ont changé son visage, qui sont devenus les chouchous de la population. Ponctué de quelque 250 photographies couleur et de nombreuses images d’archives, l’ouvrage s’attarde à l’évolution de ces sites et à la manière dont on a transformé l’espace pour les créer.

Les Éditions GID, 2016, 240 pages, 39,95 $

Des idées en rafale

La publication Vivre et concevoir avec la neige au Québec reproduit les contenus de l’exposition éponyme imaginée et produite par la Maison de l’architecture du Québec, sous la direction de la commissaire Sophie Gironnay. On y présente des projets d’architectes et de designers qui, plutôt que de travailler contre la neige, s’en servent pour nourrir leur créativité. Certaines créations répondent aux nécessités liées aux grands espaces ou proposent des visions globales et structurantes, d’autres s’inscrivent dans le quotidien de la ville ou dans ses festivités, d’autres encore s’affirment comme des laboratoires.

Maison de l’architecture du Québec, 2015, 128 pages, 28 $

Pêche aux souvenirs

Premier de deux volumes consacrés au fleuve, Le Saint-Laurent. Le long de la rive nord de Marcel Paquette couvre les régions de Vaudreuil-Soulanges, Montréal, Lanaudière, la Mauricie, Québec, Charlevoix et la Côte-Nord. Comme tous les ouvrages de la collection « 100 ans noir sur blanc », il réunit quelque 180 photos d’archives datant de 1860 à 1960. L’auteur y privilégie les clichés de photographes locaux et des images peu diffusées jusqu’à présent. Ouvriers à l’usine, charpentier construisant une goélette, enfants fiers d’avoir attrapé un gros poisson, pêcheurs tranchant des morues au quai du village, badauds attendant l’arrivée d’un bateau, baigneurs ; les scènes qu’on y trouve témoignent avec éloquence d’un siècle de vie le long du littoral.

Les Éditions GID, 2015, 208 pages, 34,95 $

La vie avant l’Expo


 

Fruit d’une recherche de plus de six ans, L’île Sainte-Hélène avant l’Expo de Sylvain Daignault et Paul-Yvon Charlebois se concentre sur l’histoire de ce lieu, de son occupation. Et révèle des faits méconnus ! Par exemple, saviez-vous que l’île Sainte-Hélène a été rattachée à la seule baronnie du Canada, celle de Longueuil ? Ou encore que 25 ans avant la tenue de l’Exposition universelle de Montréal, elle a servi de camp d’internement pour des prisonniers de la Seconde Guerre mondiale? Encore plus à découvrir au fil de la lecture…

Les Éditions GID, 2015, 288 pages, 34,95 $

Chronique de la Rive-Sud

Dans la collection « Une histoire d’appartenance », dirigée par Serge Lambert, les Éditions GID viennent de faire paraître un 11e ouvrage. Lévis d’Yves Hébert raconte l’histoire des 12 municipalités qui existaient sur le territoire de l’actuelle ville de Lévis avant la fusion de 2002, un territoire équivalant du reste à peu près à la moitié nord de la seigneurie concédée à Jean De Lauson en 1636. Ce récit est livré au lecteur à travers 515 notices et 120 photographies d’archives.

Les Éditions GID, 2015, 218 pages, 34,95 $

Question d’appartenance


 

S’approprier la ville regroupe les contributions d’une vingtaine de spécialistes de divers horizons (études urbaines, géographie, ethnologie, design, muséologie, sociologie, architecture), dont la directrice du projet, Lucie K. Morisset. Les auteurs y explorent la question de l’appartenance en se penchant sur la manière dont on vit la ville et dont on la fabrique, de Montréal à Tokyo, en passant par Las Vegas, Barcelone, Prague et Belgrade. Ils cherchent ainsi à cerner l’image des métropoles et des communautés culturelles de même que la manière dont ces représentations interagissent.

Presses de l’Université du Québec, 2015, 368 pages, 42 $

Les coulisses du Quartier des spectacles


 

Le Quartier des spectacles et le chantier de l’imaginaire montréalais raconte l’histoire de ce pôle culturel dont l’idée est née au tournant des années 2000. Ce grand projet urbain a transformé un secteur mythique de l’est du centre-ville de Montréal (ancien faubourg, Red Light, Quartier latin et centre des affaires francophone) et redéfini la manière de construire et d’occuper l’espace. Premier ouvrage à lui être consacré, le livre de Simon Harel, Laurent Lussier et Joël Thibert aborde le sujet dans une perspective multidisciplinaire.

Presses de l’Université Laval, 2015, 240 pages, 24,95 $

Cinq espaces dans le temps

Clin d’œil sur cinq quartiers de Québec de Rémi Guertin porte sur les secteurs D’Estimauville et Pointe-aux-Lièvres, l’îlot Berthelot, l’arrondissement de Sillery et le Trait-Carré de Charlesbourg. L’auteur se penche sur la manière dont le passé de ces quartiers influence leur devenir. Plus largement, il s’intéresse à la dynamique urbaine qui module le développement de la capitale.

Les Éditions GID, 2015, 216 pages, 24,95 $

Un système persistant


 

Nouveaux regards en histoire seigneuriale au Québec, réalisé sous la direction de Benoît Grenier et Michel Morissette, avec la collaboration d’Alain Laberge et Alex Tremblay Lamarche, propose une approche novatrice du régime seigneurial, ce système dont les paysages du Québec portent toujours l’empreinte. Réunissant des textes de 13 auteurs, l’ouvrage s’attarde à la question de la propriété et de l’autorité. Mais surtout, il a l’audace d’insister sur la persistance du régime seigneurial après son abolition en 1854, soit jusqu’au Québec de Duplessis.

Septentrion, 2016, 488 pages, 34,95 $

Récit fondateur


 

Jeanne Mance, cofondatrice de Montréal, a été désignée personnage historique par le ministère de la Culture et des Communications en 2013. À l’approche du 375e anniversaire de la métropole, les Éditions Fides publient une édition mise à jour de la biographie Jeanne Mance de Françoise Deroy-Pineau. Dominique Deslandres, professeure d’histoire à l’Université de Montréal, en signe la nouvelle préface.

Fides, 2016, 144 pages, 9,95 $

Cet article est disponible dans :

Patrimoine de l'humanité. Merveilles du monde

Printemps 2016 • Numéro 148

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