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Nouvelles parutions

Construction navale… en miniature

La collection Lecouvie-Déry. Flottille d’ivoire arctique de l’historienne Linda Croteau, préfacé par John R. Porter, rend hommage à l’ensemble de 42 modèles de bateaux réalisés en ivoire de narval et de morse par Edmond Lecouvie (1886-1971). Le modéliste de Québec a ainsi raconté l’histoire de la construction navale à travers le monde, depuis l’Égypte des pharaons jusqu’au Canada du début du XXe siècle. Il a notamment reproduit la goélette Bluenose, inaugurée en 1921. Cet ouvrage abondamment illustré permet de faire connaître ce patrimoine maritime exceptionnel, qui appartient à Gaston Déry depuis plus de 30 ans.
Les Éditions GID, 2016, 192 pages, 39,95 $

Les dessous de Montréal

Lumières sous la ville. Quand l’archéologie raconte Montréal synthétise une quarantaine d’années de recherche dans plus de 200 sites de la métropole. Ce bel ouvrage donne au lecteur l’impression de visiter les chantiers de fouille en compagnie des experts. Il réunit plus d’une trentaine de textes et plusieurs capsules thématiques qui abordent la démarche archéologique et la diffusion des connaissances. Il revisite aussi la ville à l’époque des Amérindiens, des Français, puis des Britanniques. Réalisé sous la direction d’Anne-Marie Balac et de François C. Bélanger, avec la collaboration d’Éric Chalifoux.
Recherches amérindiennes au Québec, 2016, 308 pages, 29,95 $

 

De prison à bibliothèque

Signé par Louisa Blair, Patrick Donovan et Donald Fyson, Étagères et barreaux de fer. Une histoire du Morrin Centre convie à la découverte de ce bâtiment qui a connu des vocations fort différentes au fil du temps. De 1812 à 1867, il a abrité la prison de Québec, où Philippe Aubert de Gaspé, notamment, a séjourné. Il a ensuite accueilli le Morrin College, un établissement anglophone qui a admis les femmes 60 ans avant l’Université Laval. Enfin, il a logé la Literary and Historical Society of Quebec, une organisation notable ayant participé à la fondation des Archives nationales du Canada, entre autres. Cette institution occupe toujours l’édifice, devenu un centre culturel et une bibliothèque de langue anglaise.
Septentrion, 2016, 260 pages, 34,95 $

Locomotive de l’économie

La population de Rivière-du-Loup n’atteignait pas 1000 habitants en 1851. Une soixantaine d’années plus tard, elle était presque sept fois plus grande ! Grâce à sa situation géographique et à l’arrivée du train, la ville a connu une croissance fulgurante. Une aventure que scrute Histoires de train. Rivière-du-Loup, carrefour ferroviaire de l’est du pays. Dirigé par Pierre Landry, cet ouvrage réunit divers textes de spécialistes. Par exemple, Julie Martin brosse des portraits de cheminots, tandis que Mathieu Perron examine la relation des Louperivois avec l’industrie ferroviaire. Quant à Lynda Dionne et Georges Pelletier, ils abordent la dimension touristique de la question.
Mus’Art/Éditions Trois-Pistoles, 2016, 264 pages, 49,95 $

 

Tout l’art de Médard

Médard Bourgault (1897-1967), premier sculpteur sur bois de Saint-Jean-Port-Joli, a été le précurseur de toute une génération d’artistes et d’artisans qui ont attiré quantité de touristes dans la région de la Côte-du-Sud pendant des décennies. Sa demeure, située au 322, avenue de Gaspé Ouest, regorge de ses sculptures, mais aussi de pièces réalisées par des membres de sa famille ou d’autres créateurs. Ces 260 œuvres sont désormais répertoriées dans un catalogue photographique ponctué de souvenirs et d’anecdotes, La maison de mon père. Écrit par le fils de l’artiste, André-Médard, en collaboration avec François Gauthier, le livre est préfacé par l’historien Michel Lessard.
Qualigram, 2016, 178 pages, 56,95 $ (on peut se procurer le livre à editionsqualigram.weebly.com ou en écrivant à francoisgauthier.01@gmail.com)

Enquêtes indépendantes

Ethnologue de terrain rassemble 12 textes de Pascal Huot, un ethnologue-photographe indépendant qui finance ses enquêtes orales et ses photoreportages en vendant des articles à diverses publications, grand public ou scientifiques, ainsi que des images de presse. Dans la première partie de l’ouvrage, consacrée au tourisme culturel, l’auteur reprend le sujet de son mémoire de maîtrise, qui portait sur le passage du cinéaste Pierre Perrault à L’Isle-aux-Coudres. Il explore ensuite plusieurs thématiques en lien avec le patrimoine religieux ou métissé.
Éditions Charlevoix, 2016, 204 pages, 24,95 $

 

 

Du plâtre de valeur

Produites en série et en grand nombre, les statues religieuses en plâtre ont longtemps été considérées comme des objets de second ordre. Pourtant, elles occupent une place importante dans la pratique religieuse et les lieux de culte québécois depuis plus d’un siècle. Dans Préservation des objets religieux. La statuaire religieuse en plâtre du Québec, Édith Prégent montre que ce corpus d’œuvres revêt un intérêt patrimonial par sa valeur artistique et historique ainsi que par la loi de la proximité. Elle préconise la conservation in situ de ces objets témoignant de notre histoire. Les exposer de façon muséale constitue une autre option, qui poserait toutefois quelques difficultés.
Presses de l’Université du Québec, 2016, 132 pages, 20 $

 

À la découverte de La Cité-Limoilou

La Ville de Québec vient d’ajouter un sixième cahier à sa série « Découvrir Québec ». Rédigé par Louise Côté et Marie-Thérèse Bournival, Arrondissement La Cité-Limoilou raconte l’histoire de ce secteur englobant le Vieux-Québec, site du patrimoine mondial de l’UNESCO. La première partie de l’ouvrage explore les lieux d’intérêt, regroupés en 10 zones. Trois spécialistes abordent ensuite des thèmes particuliers : Pierre Lahoud présente les lieux vus des airs ; Camille Lapointe, l’archéologie ; et Martin Dubois, l’architecture. La publication propose diverses promenades, des repères chronologiques et des photos de familles. En prime, trois cartes témoignent de l’évolution des lieux à travers le temps.
Service de la culture et des relations internationales de la Ville de Québec, 2016, 112 pages, 5,50 $ (disponible au bureau d’arrondissement et dans les bibliothèques de Québec)

Les belles de Lanoraie

La Société d’histoire de Lanoraie publiait récemment Lanoraie. Les maisons patrimoniales de la rue Sainte-Marie. La brochure inventorie 33 demeures de cette route séculaire (un tronçon de l’ancien chemin du Roy) qui présente une forte concentration d’édifices patrimoniaux. Elle fait état des caractéristiques architecturales des différents bâtiments, en plus d’en retracer l’histoire. Dans chaque cas, elle met en parallèle une photo actuelle de la maison avec une image tirée d’une maquette représentant le village en 1880. Elle nomme aussi les propriétaires de l’époque, côte à côte avec ceux d’aujourd’hui.
Société d’histoire de Lanoraie, 2016, 40 pages, 3 $ (disponible à l’hôtel de ville de Lanoraie)

Cet article est disponible dans :

Patrimoine maritime. Cap sur le Saint-Laurent

Automne 2016 • Numéro 150

Et vogue le navire !

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