Ode à la beauté
Josianne Desloges, journaliste au quotidien Le Soleil
En ouverture du premier Sommet national du patrimoine bâti du Québec, l’artiste Véronique Côté a rappelé l’urgence de créer des lieux de vie empreints de beauté et d’harmonie. Elle partage à présent avec nous son amour du patrimoine et des paysages.
Lorsqu’elle parle de sa vision du patrimoine, la comédienne, metteure et scène et auteure Véronique Côté cite une phrase qui la bouleverse par sa justesse. Elle la tient d’une lettre ouverte du collectif de production et de diffusion culturelle La Passe, parue dans Le Devoir en août 2016. «Le patrimoine n’est pas qu’une catégorie administrative ou un hobby d’historien : c’est l’hommage rendu par les vivants à ce qui les a créés.»
Cette définition fait écho à ce que ressent l’artiste quand elle pose les yeux sur une ville. Elle y voit du passé, du présent et du futur, qu’il faut harmoniser. Animée par une fougue poétique et citoyenne, elle-même a publié en 2014 un court essai baptisé La vie habitable, poésie en tant que combustible et désobéissances nécessaires. Déjà, l’auteure y liait étroitement l’urgence de débusquer la beauté qui nous entoure et l’importance de penser nos milieux de vie pour favoriser les rencontres et «fabriquer du collectif».
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