Patrimoine de l’humanité
Christina Cameron, présidente de la Commission canadienne pour l’UNESCO
Il y a 40 ans, la Convention du patrimoine mondial entrait en vigueur. Aujourd’hui, presque tous les pays de la planète y ont adhéré. Retour sur la genèse et l’évolution de cet exceptionnel outil de coopération internationale.
On ne parlerait pas aujourd’hui de patrimoine mondial sans la création de la Convention concernant la protection du patrimoine mondial culturel et naturel, aussi connue comme la Convention du patrimoine mondial. Adopté en 1972 pour prendre effet en 1975, cet outil établit un système international de coopération pour la protection des lieux patrimoniaux d’importance mondiale. Une idée géniale, et le fruit de nombreux efforts.
Avant le grand jour
La Convention prend forme dans les années 1960. Urbanisation incontrôlée, dommages environnementaux d’une industrialisation galopante et perte d’importants lieux de tradition et de mémoire suscitent alors un élan pour la protection de sites précieux pour toute l’humanité. Cette impulsion donne naissance à deux initiatives internationales de sauvegarde, l’une axée sur le patrimoine naturel, l’autre sur le patrimoine culturel. La Conférence générale de l’UNESCO de 1972 intégrera ces mouvements parallèles avec l’adoption de son accord international, sans pareil dans l’histoire.
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