Plaisir intemporel
Valérie Gaudreau, rédactrice en chef du quotidien Le Soleil
Constitué au fil des décennies, le repas de cabane à sucre se réinvente, à l’heure où le sirop se retrouve dans la mire des chefs… et des chercheurs. Passez à table !
Soupe aux pois, fèves au lard, jambon, oreilles de crisse, tarte au sucre, tire sur la neige. Et du sirop. Beaucoup de sirop. Dès que le printemps se pointe le bout du nez, les tables des cabanes à sucre du Québec se garnissent de ces plats emblématiques d’une tradition culturelle, culinaire et commerciale bien ancrée chez nous.
La composition de ce repas typique s’est consolidée au XXe siècle, mais ses origines remontent au siècle précédent. « C’était une façon de faire la fête en célébrant la fin de l’hiver. Les gens sortaient de leur enfermement », explique Laurier Turgeon, directeur du programme en sciences historiques et études patrimoniales de l’Université Laval.
Cela dit, rien n’aurait été possible sans le fameux sirop, or blond à la base de tout… Un produit qui stimule toujours la créativité des maîtres des fourneaux et des laboratoires.
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