Portraits de métiers
Magali Lavigne, directrice générale de la Fondation Saint-Roch
Afin de créer des formations basées sur la transmission des savoir-faire sur le terrain, la Fondation Saint-Roch a étudié la situation des travailleurs des métiers patrimoniaux du bâtiment au Québec. Lumière sur la réalité de ces hommes et femmes qui ont la survie de notre patrimoine bâti entre leurs mains.
Le bâti ancien a été construit selon des méthodes qui diffèrent des procédés contemporains issus de l’industrialisation. Par exemple, l’assemblage des charpentes de bois était à tenon et mortaise jusqu’à l’apparition des clous vers 1880 (avant, les clous étaient forgés ou coupés), alors que de nos jours, les fermes de toiture sont préfabriquées et assemblées à l’aide de plaques métalliques. Il ne reste plus qu’une poignée de travailleurs qui possèdent les savoir-faire pour restaurer ou réhabiliter les anciennes structures. Depuis les années 1960, l’extinction guette ces métiers patrimoniaux. Les charpentiers de toit, les fabricants de plâtre, les marbriers, les menuisiers de portes et fenêtres de bois, les ferblantiers ainsi que les maçons connaissant la maçonnerie de pierre et les enduits traditionnels se font de plus en plus rares. Il faut impérativement trouver une façon de freiner cette érosion.
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