Restaurer pour la planète
Benoîte Labrosse, journaliste indépendante
Si les édifices patrimoniaux subissent les effets nocifs des changements climatiques, ils peuvent aussi contribuer à les endiguer en participant au développement durable. Les restaurer de manière écoresponsable exige cependant de la réflexion… et de la conviction.
Il y a plus d’une décennie, Emmanuel Cosgrove a rénové son triplex victorien de l’avenue du Parc, à Montréal, et obtenu la première certification LEED habitation au Québec. Il venait de faire la preuve que transformer une maison d’époque en résidence écologique est possible. «Nous avons conservé l’ensemble de l’intérieur et de l’extérieur, assure le directeur et cofondateur de l’organisme spécialisé Écohabitation. La performance énergétique provient d’un système de géothermie qui comble tous nos besoins en eau chaude, en plus d’alimenter les anciens calorifères.»
L’expert en est convaincu : rénover un bâtiment ancien est une bonne façon de contribuer au développement durable. «La conservation est un choix plus environnemental qu’une démolition suivie d’une construction neuve, même quand celle-ci offre une très haute performance énergétique, parce que la production de déchets et l’achat de matériaux neufs ont un impact écologique majeur», affirme-t-il.
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