Se loger : un défi hier et aujourd’hui
Gabrielle Anctil, Journaliste indépendante
En 2024, la pénurie de logements aurait atteint un sommet au Québec. Mais la difficulté de se loger est-elle si nouvelle chez nous ? Retour sur ce phénomène et sur ses traces au fil du temps.
Selon la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), le taux d’inoccupation locative en 2024 s’élevait à 2,1 % à Montréal, 1,9 % à Gatineau et 0,9 % à Québec. Or « une crise du logement existe dans un marché où l’on retrouve moins de 3 % de logements vacants », explique Guillaume Hébert, chercheur à l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS). Alors que les chiffres de la SCHL montrent nettement une perte du point d’équilibre, a-t-on déjà observé de telles situations dans le passé ?