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Cinéma Beaubien

Cinéma Beaubien | Photo : Raphaëlle Sarrasin

Tapis rouge pour le patrimoine

Je ne sais pas pour vous, mais quand la saison froide s’installe, un de mes plus grands bonheurs est de me blottir dans le confort de mon chez-moi pour regarder un bon film. Ou de m’installer entre les murs accueillants d’une salle de projection de mon quartier. Et maintenant que la vaccination nous permet de retourner dans ces lieux d’art et de divertissement, je ne boude pas mon plaisir !

Depuis un certain temps, l’équipe de Continuité nourrissait le projet de réaliser un dossier sur le patrimoine et le cinéma. Un thème que nous avions abordé dans le numéro 41 du magazine, en 1988. La saison hivernale nous semblait toute désignée pour cela. Nous vous proposons donc un florilège d’articles explorant la relation entre héritage culturel et 7e art québécois.

Lorsque nous avions traité de ce sujet, il y a déjà plus de 30 ans, nous nous étions surtout attardés aux bâtiments anciens. Nous avions aussi survolé l’histoire du cinéma au Québec et présenté des objets qui en témoignent. Je vous invite d’ailleurs à aller lire cette parution gratuitement sur la plateforme Érudit.

L’héritage du cinéma nous intéresse, mais aussi le patrimoine que nous voyons à l’écran.

Le présent dossier nous permet de revisiter la question à la lumière de la situation actuelle, mais également d’en explorer de nouveaux aspects. Par exemple, nous publions une entrevue avec le directeur du projet Éléphant à propos de la restauration et de la numérisation de pellicules anciennes. Une mission qui s’accompagne de multiples défis tant techniques qu’administratifs.

L’héritage du cinéma nous intéresse, mais aussi le patrimoine que nous voyons à l’écran. Bien des bâtiments ancestraux servent de lieux de tournage alors que des antiquités se retrouvent dans des décors de plateau. Nous avons donc donné la parole aux propriétaires du magasin général de Saint-Armand, visible dans L’Arracheuse de temps, basé sur un récit de Fred Pellerin. Nous avons, en outre, interrogé trois accessoiristes ayant travaillé sur les œuvres historiques La Bolduc, Les pays d’en haut, Barkskins et Hochelaga, terre des âmes.

Enfin, nous avons demandé aux organismes Terres en vues et Wapikoni mobile de vous faire découvrir des productions, longues ou courtes, sur la culture autochtone. Archéo-Québec présente pour sa part des films portant sur l’héritage archéologique québécois.

Bref, avec le dossier de notre numéro d’hiver, nous déroulons le tapis rouge pour le cinéma et le patrimoine d’ici. Sortez le popcorn!

Cet article est disponible dans :

Patrimoine et cinéma. Projection dans le passé

Hiver 2022 • Numéro 171

Actualités patrimoniales | Hiver 2022

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