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Photo: Simon Laroche

Tempête d'idées

Pour dresser un bilan du premier Sommet national sur le patrimoine bâti du Québec, les organisateurs de l’événement ont fait appel au spécialiste en aménagement Olivier Roy-Baillargeon. Voici ses observations et ses conclusions.

Le 1er novembre dernier, les acteurs du patrimoine bâti du Québec se sont réunis au sommet de la tour du Stade olympique pour accorder leurs voix et coordonner leurs actions. À la faveur de quatre ateliers de discussion, professionnels du domaine, élus, membres d’associations, enseignants et étudiants ont débattu d’idées et de solutions pour relever les nombreux défis inhérents au domaine.

 

Ces murs qui racontent l’histoire

Un premier atelier portait sur la protection des maisons anciennes. Il y a été question des maisons Boileau, sauvée de justesse par la Ville de Chambly, et Sainte-Marie, démolie faute d’être située dans l’arrondissement historique de La Prairie.

Les participants ont décrié le délestage du pouvoir provincial sur le milieu municipal dans de telles situations et se sont inquiétés du dédouanement qui l’accompagne. Corriger ces lacunes requiert, selon eux, de conjuguer éducation, mobilisation et représentation. Par exemple, les participants jugent essentiel de sensibiliser les jeunes aux questions patrimoniales, dès l’école primaire, par des programmes spécialisés en arts ou en environnement.

Ils proposent aussi de tenir un discours vibrant et rassembleur afin d’inciter les citoyens à collaborer aux efforts de protection. Enfin, grâce à divers incitatifs fiscaux, ils souhaitent faire rayonner les cas couronnés de succès pour en titrer un effet de levier.

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Patrimoine bâti. S'unir pour rayonner

Hiver 2018 • Numéro 155

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