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Photo: Hélène Bouffard

Un dialogue constructif

Partout au Québec, des projets de développement menés de force se trouvent contrecarrés par les citoyens. Et si on bâtissait par la séduction plutôt que par la domination ?

Pour faire accepter un projet de développement à une collectivité, un promoteur a deux choix. Lui faire la cour… ou la traîner en cour ! Et la première option est nettement plus désirable. À l’ère où les médias sociaux facilitent la mobilisation, élus et entrepreneurs ont tout intérêt à obtenir le consentement des citoyens avant de remodeler leur milieu de vie. C’est du moins l’avis de Marie-Ève Maillé. La professeure associée au Centre de recherche interdisciplinaire sur le bien-être, la santé, la société et l’environnement de l’Université du Québec à Montréal décrit la marche à suivre dans son essai Acceptabilité sociale : sans oui, c’est non, cosigné l’an dernier avec Pierre Batellier.

La nécessité d’un consensus populaire saute aux yeux dans les affaires liées au patrimoine. Pensons à la lutte menée pour contrer la démolition de l’église Saint-Gérard-Majella, trésor moderne de Saint-Jean-sur-Richelieu, ou pour obtenir la citation patrimoniale du secteur du Quartier-des-Musées, à Gatineau. Qu’on souhaite empêcher une mine à ciel ouvert de balafrer toute une région ou sauver une grange ancienne, le débat est le même. Et il touche bien des Québécois.

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Patrimoine et participation citoyenne. Nous faisons la différence

Automne 2018 • Numéro 158

En territoire citoyen

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