RETOUR

Bruno Cordellier

Un patrimoine sur les rails

Malgré l’apport majeur du train au développement du Canada, aucun gouvernement n’a créé de collection ferroviaire nationale. L’Association canadienne d’histoire ferroviaire a comblé cette lacune dans les années 1930. Terminus au musée Exporail, où on peut découvrir son imposante collection privée.

La disparition des tramways, le passage de la locomotive à vapeur au diesel-électrique (au lendemain de la Seconde Guerre mondiale), mais surtout l’absence d’initiative gouvernementale pour préserver ce patrimoine ont grandement inquiété l’Association canadienne d’histoire ferroviaire dans les années 1950. La société savante, créée en 1932 et installée dans les locaux du Château Ramezay, prend alors une décision audacieuse : mettre la main sur ces importants témoins destinés au ferrailleur. Le hic, c’est que les dimensions de ces artéfacts posent un défi logistique et financier presque insurmontable. Heureusement, l’Association trouve un endroit pour entreposer ses trésors : un bâtiment de Saint-Constant, en Montérégie, à une vingtaine de minutes de Montréal. L’édifice deviendra le Musée ferroviaire canadien en 1961 (renommé Exporail en 2003).

Pour lire la suite, abonnez-vous.

Cet article est disponible dans :

L'empreinte du train

Printemps 2014 • Numéro 140

Ticket pour l'histoire

Article suivant

Cet article est gratuit !

Continuité vous offre gratuitement cet article. Vous aimez ? Abonnez-vous !

Je m’abonne !