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Photo: Guillaume D. Cyr

Une pratique en ébullition

Le temps des sucres pourrait être désigné prochainement comme élément de notre patrimoine immatériel. Quelles seraient les retombées d’une telle reconnaissance ?

Ce texte ne s’attarde pas aux mérites des traditions du temps des sucres ni à leur importante signification saisonnière pour les Québécois, des sujets qui font l’objet d’autres excellents articles dans le présent numéro de Continuité. Il ne traite pas non plus de ma passion d’enfance pour le sirop d’érable, la cuisine traditionnelle, le travail de l’entaille ou le bouillage en famille. La fonte des neiges n’est même pas encore commencée au moment où j’écris ces lignes ! Il porte encore moins sur mon passé de violoneux dans une cabane à sucre de l’île d’Orléans. Vous risqueriez de croire que je ne vis que pour les oreilles de crisse.

Ce texte présente plutôt une initiative qui, bien qu’administrative, touche à la pérennité d’une tradition d’ici et, plus largement, à la diversité culturelle mondiale.

En 2015, le Conseil québécois du patrimoine vivant (CQPV), avec ses partenaires, a demandé au ministre de la Culture et des Communications une désignation légale « du temps des sucres et de la production acéricole ». Cette demande, toujours pendante, vise à conférer à cet élément culturel une reconnaissance à titre de patrimoine immatériel de la société en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel de 2012.

Qu’est-ce que le patrimoine immatériel ? Pourquoi vouloir procéder à une telle désignation légale ? Que changerait-elle au juste ?

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Patrimoine acéricole. On revisite la cabane

Printemps 2020 • Numéro 164

Des racines bien vivantes

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