Une retouche de discrétion
Gina Garcia
Les peintures intérieures réalisées il y a 150 ans par Napoléon Bourassa dans la chapelle Notre-Dame-de-Lourdes, à Montréal, ont retrouvé leur éclat. Et leur restauration s’est déroulée sans même perturber les fidèles.
Vous déambulez sur la rue Sainte-Catherine, dans le Quartier latin à Montréal. Parmi les pavillons modernes de l’Université du Québec à Montréal, vous apercevez soudain un vestige du passé. C’est la chapelle Notre-Dame-de-Lourdes, construite entre 1873 et 1875 par les Prêtres de Saint-Sulpice. Son architecture d’inspiration romano-byzantine présente une façade en pierre calcaire grise et blanche.
L’église est aussi surmontée d’un dôme recouvert de tôle au motif d’écailles de poisson. Elle a été dessinée par le célèbre artiste Napoléon Bourassa, qui en parlait comme de son bijou bien-aimé. Il l’a conçue « en vue du décor », en référence aux peintures murales qui ornent son intérieur, dont il est également l’auteur. Ces œuvres, créées entre 1875 et 1882, sont porteuses d’une riche histoire.