Une sauvegarde de haute lutte
Gérard Beaudet
Au Québec, une partie du patrimoine bâti a traversé le temps cahin-caha, souvent grâce à l’implication de citoyens. Bien que l’approche à la pièce ait montré ses limites, une prise en charge urbanistique tarde à s’imposer.
En quelques décennies, la sauvegarde du patrimoine architectural a changé de forme. Les actions individuelles et la mobilisation ont succédé à l’indifférence des années 1950. Peu à peu, une conception plus large s’est imposée, qui considère le patrimoine villageois et urbain comme un environnement bâti non réductible à la somme des bâtiments qui le constituent. On peut toutefois se demander si les modalités d’intervention ont suivi.