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Source: Société d'histoire régionale de Chibougamau

Une vie en altitude

Il a été pilote de brousse à une époque où peu d’avions zébraient le ciel du Québec. Une histoire de prospecteurs peppés, de castors aux dents longues et d’aviateurs qui devaient parfois pêcher leur repas !

Quand Thomas Fecteau commence à piloter, dans les années 1940, les avions sont encore bien mal adaptés aux conditions météorologiques du nord du Québec. Atterrir sur des flotteurs, c’est compliqué ; sur des lames, ça relève carrément de l’aventure. « Les skis des appareils avaient été inventés pour le nord de l’Ouest canadien, où il n’y a pas beaucoup de neige et où la surface est dure, explique-t-il. Ici, quand on atterrissait sur un lac, on calait. On passait notre temps à se déprendre de la neige. Jusqu’à ce que mon oncle Arthur Fecteau fasse faire de plus longs skis ! »

Comptez sur ce pionnier de l’aviation pour raconter avec verve la conquête des cieux boréaux. Intronisé au Panthéon de l’air et de l’espace du Québec en novembre 2018, Thomas Fecteau a reçu de nombreux prix pour sa contribution professionnelle. Il est d’ailleurs, avec sa femme Françoise Gaudreau, aujourd’hui décédée, le sujet central du documentaire L’amour a des ailes, du réalisateur Denis Boivin. Dans le livre qu'il cosigne avec elle, Au-delà du 48e parallèle. Mémoires d’un pilote de brousse du Québec, il relate les événements les plus marquants du temps où il sillonnait le pays du haut des airs. Un métier chargé de drames, de beautés et de leçons…

Nous sommes allés rencontrer M. Fecteau à Sainte-Marie, en Beauce, où il conserve précieusement ses nombreux souvenirs de carrière et son carnet de vol.

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Cet article est disponible dans :

Patrimoine et aviation. À la conquête du territoire

Automne 2019 • Numéro 162

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