Vieux-Québec, site du patrimoine mondial. Un titre porteur
Étienne Berthold, professeur adjoint au Département de géographie de l’Université Laval
L’année 2015 marque le 30e anniversaire de l’inscription du Vieux-Québec à la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Un honneur qui n’a pas été sans influencer le devenir de la ville. Bilan provisoire.
Depuis 30 ans, Québec fait partie d’un club sélect : celui des sites du patrimoine mondial de l’UNESCO. La ville y côtoie quelque 1000 lieux aux caractéristiques diversifiées, mais répondant tous aux principes de la Convention concernant la protection du patrimoine mondial culturel et naturel (1972). Si les modalités d’inscription à la liste ont beaucoup évolué depuis sa création, une constante demeure : les destinations choisies en retirent une grande visibilité nationale et internationale. À Québec, cette inscription a donné une impulsion sans précédent à la mise en valeur du patrimoine urbain et à la fréquentation touristique. Mais elle a aussi accentué les pressions qui s’exercent sur le Vieux-Québec et, par ricochet, sur certains autres quartiers centraux.
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POUR EN SAVOIR DAVANTAGE
– Comité consultatif Vieux-Québec, colline Parlementaire, Cap-Blanc, Plan directeur. Quartier Vieux-Québec et Cap-Blanc. Constats et orientations, objectifs et actions, Ville de Québec, 2008, 89 p.
– Étienne Berthold, Le marché immobilier dans l’arrondissement historique du Vieux-Québec entre 1997 et 2011. État des lieux, INRS, Centre Urbanisation Culture Société, 2013, 63 p.
– Étienne Berthold, dir., Les quartiers historiques. Pressions, enjeux, actions, Presses de l’Université Laval, 2012, 221 p.
– « Les états du Vieux-Québec [Dossier] », Continuité, no 126, automne 2010, p. 15-47.
Urbatique, Inventaire sociologique. Vieux-Québec, 1969, 272 p.