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Source: Municipalité de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs

Boucaneries de l’île Verte. Pas de fumée sans passion

Le Regroupement pour la pérennité de l’île Verte a travaillé fort pour préserver et mettre en valeur un petit patrimoine local : les fumoirs, ou boucaneries. Bâtiments et artisans témoignent toujours d’une tradition qui a marqué l’histoire des insulaires.

En Gaspésie, dans le Bas-Saint-Laurent et dans Charlevoix se dressent de petits bâtiments étroits, tout en hauteur. En les examinant attentivement, on remarque que leur toit en pente raide est recouvert d’un deuxième toit, plus petit : ce sont les fumoirs de poissons traditionnels, qu’on appelait « boucaneries » à l’île Verte.

Leur histoire va de pair avec celle de la pêche à fascines, qui aurait été pratiquée pendant au moins deux siècles à l’île Verte. En longeant une sorte de clôture faite de piquets enfoncés dans le lit du fleuve et de branchages d’aulne ou de bouleau entrelacés (les fascines), les poissons se retrouvaient prisonniers d’un piège en forme de C. Les pêches étaient tendues aux grandes marées du printemps et démontées à celles de l’automne. Du début des années 1930 jusqu’aux années 1950, une quarantaine de fascines étaient montées le long de la rive sud de l’île. La pratique a commencé à décliner à la fin des années 1960 et a été abandonnée en 2004.

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Dépendances et ornements de paysage. La grandeur des petits patrimoines

Automne 2015 • Numéro 146

Église Notre-Dame-de-Fatima. Autopsie d’une église moderne

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